Comment soigner l’éjaculation précoce ?
L’éjaculation précoce ou prématurée est l’une des premières préoccupations des hommes qui consultent un sexologue. Dans le monde, plus d’un tiers des hommes en sont atteints. Depuis quelques années, les dernières avancées permettent de procurer des résultats probants. Les recherches mettent en évidence 2 options : la dimension sexologique et la dimension neurochimique.
La dimension sexologique se présente comme étant un manque d’habileté, ce qui empêche l’excitation. L’individu est incapable de conserver son excitation à un niveau inférieur à celui qui provoque l’évacuation. Ce qui l’empêche de maintenir la durée de la pénétration. La dimension neurochimique quant à elle serait liée au manque de sérotonine active dans le cerveau.
Résoudre les problèmes de libido chez la femme
Chez un sexologue, la baisse de libido est le premier motif de consultation des femmes. Heureusement, il existe plusieurs traitements permettant à ces personnes de retrouver une vie sexuelle harmonieuse. L’intervenant doit d’abord réaliser un diagnostic et des examens spécifiques. Un bilan médical complet est notamment nécessaire ainsi qu’un contrôle gynécologique. Le spécialiste s’informe ensuite sur le mode de contraception utilisée. Certaines pilules peuvent en effet disposer d’une faculté à diminuer la libido. D’autre part, la pose de stérilet peut parfois engendrer des douleurs et constituer un blocage. De manière générale, tous les aspects touchant la sexualité de la patiente doivent être détaillés.
Dans tous les cas, il est important de parler sans tabou, même si les questions concernant la sexualité peuvent être gênantes. Il faut savoir que la patiente n’est est pas dans l’obligation de répondre à toutes les questions du thérapeute. L’idéal serait que le partenaire assiste et participe à la consultation. Ses points de vue sont importants pour comprendre le contexte relationnel dans lequel vit le couple.
La ménopause peut-elle amoindrir le désir sexuel ?
Selon la croyance, la sexualité de la femme se termine avec la ménopause. Bien qu’il soit moins intense, le désir sexuel de la femme ménopausée ne disparaît pas. Pour certaines, la capacité orgasmique s’améliore même à cette période. Actuellement, les femmes mûres sont appréciées pour leur expérience en matière de sexualité. Selon une étude américaine effectuée en 2012, la jouissance peut devenir plus intense après la ménopause.
Toutefois, les troubles sexuels éprouvés lors de la ménopause sont dues à la vulnérabilité suite à différents facteurs. La vieillesse qui approche, le sentiment d’être dépossédée de sa jeunesse et de sa beauté peuvent emmener à la dépression et engendrer des troubles du désir ou une sécheresse vaginale. Mais les symptômes de la ménopause diffèrent en fonction des femmes.
Malgré que la ménopause ne change en rien la vie sexuelle, il faut s’attendre à quelques changements physiques et psychiques. La bouffée de chaleur, la diminution de la résistance physique ou encore la diminution du désir peuvent avoir des répercussions néfastes pendant les relations sexuelles.